À partir de 1997, à la suite de la crise asiatique et russe, les primes de risque sur ce pays avaient augmenté rendant le poids du service de sa dette plus lourd alors que, par ailleurs, ses concurrents voyaient leur compétitivité augmenter à la suite de dévaluations. Instaurer trois taux de TVA : un taux à 6 % pour les produits de premières nécessité, de 13 % pour l'eau, l'électricité et l'alimentation et de 23 % pour l'hôtellerie restauration. 07, . La commission a pour mission d’amener à une prise de conscience sur les questions relatives à la dette grecque, tant sur le plan interne qu’au niveau international, de formuler des arguments et de proposer des scénarios relatifs à l’annulation de la dette[129]. Le même népotisme sévit tant dans les régions que dans les mairies[107]. Faute de moyens de subsistance, le recours à la prostitution est également en augmentation[177]. L'échec prévisible du plan Tsipras 8. Le député du Gard exprime ce vendredi sur iTélé ses doutes sur l'accord signé par la Grèce et l'eurogroupe lundi dernier. Les opinions publiques commencent à ne plus supporter que l'on aide les Grecs". le FESF ou la BCE) sera effacée. Lorsque le montant réel de la dette est connu, ces taux deviennent exorbitants[77],[152]. Infos, dernières minutes avec La Voix du Nord D'abord, la dette grecque peut être considérée comme "illégale" car "les lois européennes et internationales ont été bafouées, tout comme les droits de l'homme pour mettre en place" ces . Dans une récente interview avec le quotidien Die Zeit, l'économiste Thomas Piketty a critiqué la fermeté de l'Allemagne vis-à-vis de la Grèce: «L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Pour cet auteur, « si la zone euro venait à éclater, il n'y aurait en tout cas pas grand-chose à en attendre pour les peuples européens »[44]. Il abandonnera l'idée quatre jours plus tard quand, la classe politique grecque prenant conscience que les autres pays envisagent sérieusement la sortie de la Grèce de la zone euro[61], se prononce contre ce projet et envisage un gouvernement d'union nationale[62]. Les dirigeants européens ont réussi à lever in extremis un blocage portant sur un point central de leur système de défense face à la crise qui . La Grèce est plombée par une dette de plus de 320 milliards d'euros. Parallèlement une aide de 34,4 milliards d'euros sera versée en décembre suivi de 12 milliards par tranches l'an prochain. «Ce n'est pas par bonne volonté et par gentillesse que l'Europe a effacé les dettes allemandes. Tant que la dette occupera autant les ressources grecques, tout le monde s'accorde à dire que l'économie du pays ne repartira pas. Aujourd'hui à. (Crédits : POOL) Onze ans après le début de la crise de la dette grecque, Angela Merkel s'est rendue ce vendredi à Athènes . Fin avril 2010, pour le quotidien I Kathimeriní c'est l'ensemble du système politique grec tel qu'il existe depuis 1974 et la chute de la dictature militaire qui est en cause. ;transposer ...une directive européenne sur le renflouement des banques (appelée « BRRD »). C'était le résultat de luttes de pouvoir», explique-t-il. Compte à rebours pour l'avenir de la Grèce dans l'euro, la dette sur la table . Le 22 juin 2015, lors d'un Eurogroupe exceptionnel, le premier Ministre grec Aléxis Tsípras avance de nouvelles propositions (baisse des crédits militaires, limitation des préretraites, excédent budgétaire), que les participants considèrent comme positives. », « une réforme de la TVA ; une réforme fiscale ; des mesures pour améliorer la « durabilité » du système des retraites en vue d’une plus vaste réforme de ce dernier ; Les créanciers publics, quant à eux, avaient à l'époque également consenti des aménagements, à savoir des taux plus avantageux ou des allongements d'échéance. L'entretien d'infrastructures aussi gigantesques se révèle lui aussi très coûteux[141]. Première phase critique et premier plan de sauvetage (printemps 2010), Prêts bilatéraux, Fonds européen de stabilité financière et la décision de la BCE, Deuxième phase critique et deuxième plan de sauvetage, Le vote du parlement et les questions en suspens, Retour sur les sous-jacents aux deux premiers accords, Les suites de la rupture des négociations et l'accord du 13 juillet, Responsabilité des gouvernements grecs successifs, Pressions politiques contre le respect du pacte de stabilité, Déclaration de montants de la dette et des déficits sous-évalués, Une politique d’imposition en faveur des plus riches, Causes identifiées par le rapport d'audit de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque, Discussions des conséquences des plans d'austérité, Conditions de déclaration d'un défaut de paiement, « construire des institutions plus fortes, mettre au point des mécanismes de lutte contre l'évasion fiscale et relancer le développement économique sur des bases saines », « ce qui est arrivé en Grèce est complètement inadmissible : que pendant des années on puisse falsifier ses statistiques », « un partage équitable du fardeau entre les contribuables et les investisseurs privés », « les gouvernements devront tout de même se résoudre à l'annoncer. L'économie de la Grèce était une des plus dynamiques de la zone euro de 2000 à 2007 avec un taux de croissance de 4,2 % grâce notamment à l'apport de capitaux étrangers[146]. L'Allemagne a effectivement fait défaut sur sa dette à deux reprises: en 1953 et en 1990. Si l'on prend une base 100 en 1997, les prix à la consommation sont à 119,2 en 2009 en Allemagne et de 146,4 en Grèce[131]. La crise de la dette de la Grèce a commencé dès 1830, date à laquelle elle a été exclue des marchés, et le défaut de paiement d'un État n'est pas un fait nouveau dans l'histoire. Le 14 juillet, le FMI a mis à jour son analyse de viabilité de la dette de la Grèce. Athènes et ses créanciers se réunissent de nouveau pour trouver un accord sur le financement . Pour Christopher Dembik, en revanche, le risque financier d'un effacement est "limité". "Pour parvenir à un compromis, l'Union européenne pourrait bien opter pour cette solution. Le remboursement de cette somme, qui représente plus de deux-tiers de la dette grecque (320 milliards d'euros . "Les pertes, au final, seraient faibles, réparties entre les Etats". L'objectif est de déterminer l'éventuel caractère . Il y avait aussi un contexte géopolitique très différent, avec les Américains prêts à donner de l'argent à l'Europe occidentale dans le contexte de la Guerre froide. Elle doit arrêter de se concentrer sur sa dette, passer à autre chose, se concentrer sur le développement de son économie", avance également Philippe Waechter, analyste chez Natixis Asset Management, contacté par Europe 1. Le 30 juillet, le FMI a indiqué qu'il ne participerait pas à un nouveau plan de sauvetage pour la Grèce, jusqu'à ce qu'il y ait un « accord explicite et concret » sur l’allègement de la dette avec les créanciers du pays. La Grèce était alors . Alors que le déficit budgétaire était de 3,7 % du PIB, il double pour atteindre 7,5 % l'année des jeux olympiques. Le 13 juillet au matin après de longues négociations, un accord est trouvé entre les membres de la zone euro. En effet, si la Grèce reste dans la zone euro, comme la dévaluation est exclue, il aurait fallu qu'elle bénéficie d'un minimum de solidarité européenne, les autres pays acceptant de lui donner de l'argent. ARIS MESSINIS / AP. Sur la même ligne, son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, farouche opposant de la restructuration de la dette grecque, a rejeté l'argument d'Alexis Tsipras qui a rappelé mercredi à . Là, davantage de travail de persuasion reste certainement à faire »[170]. En Allemagne, des plaintes devant la Cour constitutionnelle portant sur la constitutionnalité des mécanismes de gestion des crises mis en place dans la zone euro depuis le début de la crise grecque doivent être examinées durant le second semestre 2011[50]. Mais c'est politiquement inacceptable. Repéré par Claire Levenson Au total, la Grèce doit ainsi 60 milliards à l'Allemagne et 40 à la France. Tout doux… Seulement la dette grecque envers les banques privées, car sur une dette totale de 350 milliards d'euros, les prêts consentis par l'Union Européenne et le FMI, et la dette détenue par la BCE, représentent 150 milliards qui ne sont pas concernés par la décote annoncée. Concernant la sous-estimation du déficit, en 2010, l'économiste Jean Pisani-Ferry écrivait que « depuis dix ans, l'écart moyen entre le déficit budgétaire réel et le chiffre notifié à la Commission européenne a été de 2,2 % du produit intérieur brut (PIB). À qui la Grèce doit-elle (encore) de l'argent ? Le 17 juin, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy rapprochent leurs points de vue sur la façon de procéder dans le cas grec ce qui apaise les marchés financiers[41]. L'impact des Jeux Olympiques sur la dette grecque. La compagnie publique grecque des chemins de fer (OSE) avec ses filiales occupait il n'y a pas longtemps la première place sur la liste des gros débiteurs de l'État (taxes, cotisations sociales, amendes imposées par la Commission européenne pour non respect de la concurrence) mais sa dette a été effacée par ordonnance du . Attac s'appuie sur un rapport de l'OCDE, l'« Études économiques de l’OCDE, Grèce 2009 ». Plus globalement, Nouriel Roubini n'a pas hésité, au sujet de la restructuration de la dette grecque, à évoquer, dans les pages du Financial Times, une "socialisation des pertes au frais du contribuable européen"[71]. Et si on attend un an de plus le risque sera plus grand », « un rehaussement de crédit pour de nouvelles émissions par les États membres », « libéralisation des horaires [ … ] d'ouverture des pharmacies a été rejetée par le parlement », « l'attitude brouillonne et de chantage permanent », « combinaison de mesures : moratoire de dix ans sur les taux d'intérêt des prêts consentis par le fonds de secours, nouveaux délais de remboursement, baisse des taux sur les prêts bilatéraux du premier plan d'aide, ou rachat de dette par la Grèce », « le FMI a fini par accepter de financer le programme grec, parce que le risque lié à la contagion systémique était très élevé », « revenir sérieusement à la table des négociations », « que la Grèce a beaucoup trop insisté sur les hausses de taxes, et pas assez sur les coupes dans les dépenses », « la plupart des mesures proposées par les créanciers le 26 juin, qu'Athènes avait alors rejetées en annonçant la tenue d'un référendum. Il a suggéré que le rapport réel dette / PIB devait être réduit soit initialement d'environ 30 points de pourcentage soit par des mesures équivalentes, à atteindre une situation durable, selon ses projections de référence[150]. Améliorez-le ou discutez-en. En Grèce une partie du peuple s'oppose à l'austérité qui lui est demandée et manifeste[48]. 269,5 milliards d'euros. Ce remboursement, dont l'ordre de paiement a été donné lundi à l'agence de la dette grecque, va affaiblir un peu plus un pays qui peine toujours à se relever, plombé par une dette faramineuse. Outre ces garanties, les Etats de la zone euro ont déboursé 52,9 milliards d’euros sous forme de prêts bilatéraux. "Un pays peut soudainement être précipité vers la faillite", a rappelé lundi le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, au sujet de la Grèce. Selon la Commission d'audit, l'objectif premier des « plans de sauvetage » est de venir en aide aux institutions financières privées créancières de la Grèce, et non de sauver le pays ou sa population. Le second a été décidé en mai 2016. Les conséquences Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. la garantie de l’indépendance de l’Elstat, l’organisme des statistiques grec ; L'âge de départ à la retraite est repoussé à 67 ans et ce rétroactivement. Mais les deux situations sont-elles comparables? Tout d'abord, 50% de la dette grecque a été tout bonnement effacée, au grand damne des banques, qui elles, devront être recapitalisées. Le comportement de spéculation des marchés financiers a été critiqué par les chefs de gouvernements européens, mais aussi le rôle des agences de notation (Standard & Poor's notamment), accusées d'avoir alimenté la spéculation[26]. Après la deuxième guerre du Golfe, celle que ne firent ni la France, ni l'Allemagne, ni le Canada et ainsi de suite, les États-Unis dénoncèrent la dette contractée par le régime de Saddam Hussein. Cependant d'après Hubert de Vauplane, avocat expert en droit financier[171] : « c’est parce que les banques acceptent volontairement une décote de 50 % de créances qu’elles détiennent dans leurs livres sur la Grèce que celle-ci n’est pas juridiquement en défaut », et que les CDS ne sont pas déclenchés. Car les créanciers d'Athènes ont déjà fait de nombreux efforts. La Grèce est alors le pays le plus mal noté au monde par les agences de notation américaines[27]. Cet homme s'appelait Mavrogialouros. La part du prix des médicaments que les patients doivent payer, officiellement de 25 %, se monte dans les faits à 40 ou 60 %[183]. Le gouvernement Tsipras II a poursuivi les mesures d'austérité exigées par les créanciers. Dans le rapport d'une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, en décembre 2010[30], Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a déclaré : « il n’est pas exclu que les mouvements aient été amplifiés par des opérations spéculatives utilisant des instruments sophistiqués comme les CDS ou les ventes à découvert. D'autres estiment qu'à terme, le retour à l'orthodoxie financière prôné par le gouvernement allemand et la BCE et la politique de rigueur généralisée qui en découle nécessiteront une révision du traité de Lisbonne, car ils pourraient avoir pour conséquence de réduire les prérogatives budgétaires et fiscales des États-membres au-delà des dispositions du traité dans sa forme actuelle[162]. Or, pour éviter d'effrayer certains pays, les décisions prises ont évacué cette dimension. Toutefois, faisant taire ses doutes, « le FMI a fini par accepter de financer le programme grec, parce que le risque lié à la contagion systémique était très élevé »[75]. Le 26 juin 2015, le FMI a publié un avant-projet sur « l'analyse de viabilité de la dette » grecque. Selon l’historien Nikolas Bloudanis, la Grèce n’a jamais su construire une administration publique efficace. remise d'une partie de la dette publique ; renégociation du programme de réforme qui conditionne l'accès au soutien de l'Europe, de la Banque centrale et du FMI. En 2011 elle a participé au lancement du comité d'audit citoyen de la dette grecque (ELE). Si la Grèce ne rembourse pas, l'actif n'a plus de valeur, c'est une perte sèche", décrypte Philippe Waechter, de Natixis. Rien que ce « volontariat » massif des créanciers privés (83,5 % d'entre eux) à accepter des « pertes » éveille les . Plusieurs médias ont également mis l'accent sur le fait que l’exposition des banques européennes à la dette grecque était plutôt mal connue, c’est-à-dire « de manière aussi imprécise qu’incertaine »[154]. Le 11 Mars 2020. 13 milliards doivent servir à rembourser les dettes les plus criantes envers la Banque centrale européenne et le FMI. Aujourd'hui, le FESF, le Fonds Européen de Stabilité Financière, reste le premier créditeur du pays, avec plus de 40% de la dette.
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